16 février 2009
Ching-ching par Eileen Chang
Vint la visite du troisième jour après le mariage : de retour dans sa famille Ching-ching ôta son manteau de renard bleu, sous lequel elle portait une robe traditionnelle à manches courtes, en soie vieil or. On aurait dit un gardénia dans un vase doré. Le visage, d'un blanc translucide, avait la perfection d'un oeuf d'oie ; malgré les paupières très bridées, qui faisaient paraître le globe des yeux légèrement gonflé, le regard était envoûtant, velouté et limpide.
Eileen Chang "La Faïencerie" traduit du chinois par Emmanuelle Péchenard
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